Numérisation et automatisation : conséquences sur le travail

Numérisation et automatisation  conséquences sur le travail Le monde du travail ne change pas uniquement par la fusion proche des IRP en un CSE. La numérisation et l’automatisation sont de nouveaux procédés qui se propagent un peu plus chaque jours auprès de bien des métiers, et qui, eux aussi, ont un impact sur la modification du travail tel que nous le connaissons. Qu’en est-il de l’évolution des compétences nécessaires des salariés pour s’adapter à ces nouvelles machines, ces nouveaux procédés, pour mener à bien leur travail ?

Les conséquences des progrès technologiques

L’évolution des technologies est très rapide et il n’est pas toujours facile pour les salariés de suivre ces avancées. En effet, les conséquences de la numérisation et de l’autonomisation sur le travail sont nombreuses. Ainsi, les progrès technologiques ont une influence sur la création de nouveaux emplois, mais également sur la disparition de certains. De plus, c’est la structure même du poste qui peut être touchée.

Le Conseil d’orientation pour l’emploi (COE) s’est notamment penché sur la question et a établi un rapport qui répond à diverses questions comme : les secteurs touchés par ces progrès technologiques, les conséquences sur l’évolution nécessaire des métiers, etc.

Les conclusions qui sont tirées de ce rapport, « Automatisation, numérisation et emploi », sont les suivantes :

  • 50 % des emplois sont concernés par les progrès technologiques et seront donc touchés dans les mois ou années à venir par les modifications de poste qui y seront liées ;

  • moins de 10 % des emplois sont réellement menacés par ces progrès technologiques (menacer dans le sens : risque de disparition du poste).

La liste complète des métiers concernés est disponible dans ce guide.

Les compétences requises

Malgré les incertitudes qui règnent autour des compétences qui seront nécessaires dans le futur, il est possible d’en définir un certain nombre. Ainsi, l’économie s’automatisant et se numérisant, cela devrait créer près de 80 000 postes d’ici 2020 dans les secteurs de l’électronique et de l’information. Cela s’explique par le manque de personnes possédant d’excellentes compétences quant à ces nouvelles technologies qui envahissent le monde du travail.

La plupart des gens devront apprendre à maîtriser toutes ces nouvelles technologies puisqu’elles feront de plus en plus partie de notre quotidien. Sachant que 50 % des travailleurs actuels en auront de toute façon besoin pour être en mesure de s’adapter aux modifications de leur emploi.

Si la structure du dialogue social change avec le CSE, c’est ici directement la structure de certains métiers qui pourrait être amenée à changer.

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